Améliorer sa volonté, son courage avec la cohérence cardiaque

Tout d’abord changer notre émotion négative en émotion positive. En effet, en changeant d’émotion, nous changeons ce que nous percevons, nos pensées et nos comportements.

Pour effectuer ce changement, nous devons admettre que, malgré tous nos efforts, nous n’avons pas assez de volonté pour nous débarrasser de ce comportement parasite. Accepter cet état de fait diminue rapidement l’intensité de l’émotion négative. A l’opposé, plus nous pensons à l’objectif en émotion négative, plus l’intensité se renforce. Dans ce cas, nous atteindrons l’objectif au prix d’un effort élevé et nous augmenterons la probabilité d’échouer.

Pourquoi ? En observant le cerveau, nous constatons que la région de la volonté se trouve juste derrière notre front. Cette zone n’est efficace que si l’émotion est positive.
Si l’émotion est négative, c’est le cerveau limbique qui décide et agit. Il veut mettre en place une solution immédiate pour diminuer la tension sans se soucier des conséquences à long terme. Sa devise : « il vaut mieux être vivant tout de suite quitte à perdre un peu de longévité ».

Une fois l’intensité de l’émotion négative devenue faible, nous pouvons plus facilement passer en émotion de calme avec les méthodes de cohérence cardiaque. Celles-ci permettent d’augmenter la variabilité du rythme et rendent plus facile la bascule – émotion négative – émotion positive. L’institut HeartMath valide le principe du changement volontaire d’émotion en deux battements de coeur, soit en moins de 2 secondes. Ceci est vrai uniquement quand nous avons une variabilité de rythme cardiaque élevée. A l’opposé, une variabilité faible nous obligera à prendre plus de temps pour effectuer ce changement.

Ainsi passer en émotion positive induit un fonctionnement normal de notre volonté. Nous pouvons alors choisir des actions bénéfiques et cohérentes à court et long terme.