Introduction
Dans la vie moderne, nous faisons référence au cœur dans de nombreux contextes : nous donnons du « cœur » à l’ouvrage, quelque-chose nous tient à « cœur », nous écoutons notre « cœur », nous sommes de tout « cœur » avec quelqu’un, nous parlons à « cœur ouvert »…
Dans ces expressions courantes, le mot cœur ne désigne pas l’organe biologique, une pompe qui, à chaque seconde, fournit l’oxygène et les nutriments du sang à toutes les cellules du corps.
La différence entre la définition physique du cœur et sa définition émotionnelle est enracinée dans le clivage entre le corps et l’esprit. Cette division était omniprésente dans la médecine, mais les recherches de ces dernières années tendent à démontrer que les interactions entre nos émotions et notre corps sont très nombreuses et leurs impacts non négligeables.
Depuis quelques décennies déjà, des professionnels de la santé préoccupé par ces interactions ont réagit en développant des domaines tels que la psychosomatique, la médecine du comportement ou la psychoneuro-immunologie.
Aujourd’hui la recherche a démontré que le cœur est plus qu’une simple pompe physique. Il est un organe rythmique très réactif à nos émotions. Qui n’a jamais eu le cœur qui « palpite » après de grandes frayeurs ou de grandes joies ? Le cœur est bien la force rythmique centrale du corps, un bio-régulateur qui dose les composants chimiques contenus dans le corps en fonction de la manière dont il se comporte.
Les 40.000 neurones autonomes du cœur (« le petit cerveau du cœur ») et le cerveau émotionnel sont étroitement connectés l’un à l’autre. Il s’agit d’un véritable système cœur-cerveau dans lequel le cœur joue un rôle considérable. En apprivoisant directement le cœur, on peut commencer à apprivoiser ses émotions.
Il faut apprendre à faire entrer son rythme cardiaque en « cohérence » et éviter le « chaos » dans lequel il est habituellement. Le chaos est associé au stress et aux états dépressifs. Il est aussi précurseur d’hypertension artérielle, de maladie cardiaque et même de l’augmentation de la mortalité de toutes causes. La cohérence – qu’on peut apprendre à induire en soi avec quelques conseils simples et des outils de biofeedback tels que le logiciel Freeze Framer ou l’appareil Emwave- permet de ré-équiliber la physiologie du corps et les émotions.